
ReAdyDuPont, Posté le lundi 28 novembre 2016 12:13
sweatdreams
a écrit : "Petit passage du jour, avec un grand bonjour ou plutot bonsoir :) Belle soirée à toi;Biz biz Tat ;)
"
Merci, c'est gentil
Passe une belle soirée. Bisous
sweatdreams, Posté le lundi 28 novembre 2016 11:40
Petit passage du jour, avec un grand bonjour ou plutot bonsoir :) Belle soirée à toi;Biz biz Tat ;)
ReAdyDuPont, Posté le dimanche 27 novembre 2016 16:15
SAM-SENSUALITY
a écrit : ""SPOILED" CA C;EST MOI! HAHA
"
Lol 😁
acteursactrices, Posté le dimanche 27 novembre 2016 12:53
L’Aigle, la Laie, et la Chatte
L’Aigle avait ses petits au haut d’un arbre creux.
La Laie au pied, la Chatte entre les deux ;
Et sans s’incommoder, moyennant ce partage,
Mères et nourrissons faisaient leur tripotage.
La Chatte détruisit par sa fourbe l’accord.
Elle grimpa chez l’Aigle, et lui dit : Notre mort
(Au moins de nos enfants, car c’est tout un aux mères)
Ne tardera possible guères.
Voyez-vous à nos pieds fouir incessamment
Cette maudite Laie, et creuser une mine ?
C’est pour déraciner le chêne assurément,
Et de nos nourrissons attirer la ruine.
L’arbre tombant, ils seront dévorés :
Qu’ils s’en tiennent pour assurés.
S’il m’en restait un seul, j’adoucirais ma plainte.
Au partir de ce lieu, qu’elle remplit de crainte,
La perfide descend tout droit
A l’endroit
Où la Laie était en gésine.
Ma bonne amie et ma voisine,
Lui dit-elle tout bas, je vous donne un avis.
L’aigle, si vous sortez, fondra sur vos petits :
Obligez-moi de n’en rien dire :
Son courroux tomberait sur moi.
Dans cette autre famille ayant semé l’effroi,
La Chatte en son trou se retire.
L’Aigle n’ose sortir, ni pourvoir aux besoins
De ses petits ; la Laie encore moins :
Sottes de ne pas voir que le plus grand des soins,
Ce doit être celui d’éviter la famine.
A demeurer chez soi l’une et l’autre s’obstine
Pour secourir les siens dedans l’occasion :
L’Oiseau Royal, en cas de mine,
La Laie, en cas d’irruption.
La faim détruisit tout : il ne resta personne
De la gent Marcassine et de la gent Aiglonne,
Qui n’allât de vie à trépas :
Grand renfort pour Messieurs les Chats.
Que ne sait point ourdir une langue traîtresse
Par sa pernicieuse adresse ?
Des malheurs qui sont sortis
De la boîte de Pandore,
Celui qu’à meilleur droit tout l’Univers abhorre,
C’est la fourbe, à mon avis.
ReAdyDuPont, Posté le dimanche 27 novembre 2016 12:14
Manureva2014
a écrit : "Bisous glacés ?? faut-il que je te dise que je faisais bronzette chez moi cet après midi ? mais seulement jusqu'à 15h !
"
grrr, tu as pas le droit!!! je suis congelé!!!
Manureva2014, Posté le dimanche 27 novembre 2016 12:09
Bisous glacés ?? faut-il que je te dise que je faisais bronzette chez moi cet après midi ? mais seulement jusqu'à 15h !
ReAdyDuPont, Posté le dimanche 27 novembre 2016 11:10
Manureva2014
a écrit : "Ah, yavait longtemps ! lol
"
Bisous de fin de journée
oui ma Jossy!!! bisous glacés!!
Manureva2014, Posté le dimanche 27 novembre 2016 11:08
Ah, yavait longtemps ! lol
Bisous de fin de journée
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pattyvend, Posté le samedi 17 décembre 2016 09:52
La Mort et le Bûcheron
Un pauvre Bûcheron, tout couvert de ramée,
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé, marchait à pas pesants,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n’en pouvant plus d’effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son malheur,
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le créancier et la corvée
Lui font d’un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la Mort. Elle vient sans tarder,
Lui demander ce qu’il faut faire.
« C’est, dit-il, afin de m’aider
À recharger ce bois ; tu ne tarderas guère. »
Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d’où nous sommes :
Plutôt souffrir que mourir,
C’est la devise des hommes.